Comment fonctionne le Wi-Fi dans les autocars et les trains ?

24 Avr 2019 | Blog

En voyageant en bus longue distance, vous pouvez vous réjouir d’un haut niveau de confort : l’enregistrement et l’embarquement sont simples et rapides grâce aux billets électroniques et codes QR, les sièges sont confortables, vous avez de la place pour vos jambes, vous trouvez des prises de courant entre les rangées pour brancher votre ordinateur ou votre téléphone portable, etc. Ces services et équipements sont aujourd’hui standards chez tous les autocaristes. Mais le plus important reste pour la plupart des voyageurs l’accès gratuit au Wi-Fi : que ce soit pour consulter vos e-mails, écrire un message sur Twitter ou partager une photo sur votre mur Facebook, la majorité des transporteurs propose également ce service.

Surfer en autocar : le Wi-Fi via l’Internet mobile

Le Wi-Fi dans les autocars n’est en réalité par le même Wi-Fi que celui que vous connaissez et utilisez chez vous. Dans ce cas-là, le réseau Internet ne provient pas de prise téléphonique, mais est concentré dans des routeurs 3G, 4G ou 4G+ dotés d’une carte SIM. Lorsque le bus se déplace, le boîtier installé dans l’autocar se connecte systématiquement à la station de réseau mobile la plus proche et transmet le signal aux voyageurs. Ceux-là n’ont, pendant le voyage, qu’à activer le Wi-Fi de leur appareil mobile et à ouvrir leur navigateur. En règle générale, une page de connexion indiquant les conditions d’utilisation s’affiche automatiquement. Dès que vous les avez acceptées, vous pouvez commencer à surfer sur Internet !

Wi-Fi dans les trains

Depuis 2010 et les premières expérimentations en matière de réseau Internet dans ses trains, la SNCF n’a malheureusement pas beaucoup avancé. Malgré les relances régulières de la secrétaire d’État chargée du numérique, seuls les trains Thalys et l’Eurostar entre Paris et Londres disposent à ce jour d’une connexion Internet de manière standard. Pour les autres trains, les offres 3G+ et 4G proposées par les opérateurs de téléphonie comme Orange, SFR et Bouygues Telecom, mais aussi par des équipementiers spécialisés tels que Nomad, Icomera ou Nokia Networks, sont actuellement à l’étude pour permettre un déploiement réel dès 2017. Dans un premier temps, l’installation du Wi-Fi gratuit dans les TGV reste la priorité, mais la SNCF et son président, Guillaume Pépy, promettent une couverture également dans les TER, Transiliens et Intercités d’ici 2020. En attendant, les voyageurs peuvent se connecter au départ ou à l’arrivée de leur train, car l’Internet est accessible dans plus de 120 gares sur l’ensemble du pays.